Voici une découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout cette autrice jusqu'à ce que Fanny du Challenge XIXe nous propose une lecture commune !
L'histoire
Après le mariage de sa cousine, Margaret Hale retourne vivre chez ses parents à Helstone, un tout petit village dans le sud de l’Angleterre. Toutefois, sa vie est bouleversée quand les doutes de son père, pasteur, l’amènent à quitter l'Église établie pour partir, comme professeur privé, à Milton-Northern, une ville industrielle du Darkshire. Margaret y découvre la misère et la vie difficile des ouvriers du textile. Elle se heurte aussi à John Thornton, le jeune patron de Malborough Mills, l'élève favori de son père, aussi fier qu'elle. Elle le considère comme dur et insensible, voire cruel, tandis qu'il voit en elle une jeune fille orgueilleuse et hautaine, qui refuse de comprendre les convictions qui l'animent, ce qui ne l'empêche pas de l'admirer et d'en tomber amoureux.
Pourtant, pendant les quelque dix-huit mois qu'elle passe à Milton, Margaret apprend à apprécier progressivement le Pays noir et aimer ses rudes travailleurs, plus particulièrement Nicholas Higgins, un responsable de l'Union et sa fille Bessy, dont elle devient l'amie.
Mon avis
Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit, Ca a tout pour me plaire, ça. Et en effet, j'ai été super enthousiaste... pendant la première moitié du bouquin, que j'ai dévorée, à deux doigts de me mettre debout sur mon lit en chantant l'Internationale d'une main tout en continuant ma lecture de l'autre... J'ai adoré cette partie du bouquin où l'autrice nous présente les avis d'un peu tout le monde sur la grève, le capitalisme, le partage des bénéfices d'une entreprise, etc... Ce livre me faisait vraiment réagir (des fois je me dis Heureusement que je vis seule, ça doit faire peur vu de l'extérieur) et j'adore ça.
C'était aussi intéressant de voir le "choc des cultures" entre les notables de l'ancien monde (intellectuels, hommes d'églises, professeurs) et du nouveau monde (les riches industriels, les "nouveaux riches") et de voir le mépris que Margaret peut avoir pour eux (mais pourquoi donc?).
Et puis... le ton a changé. C'est devenu un genre de refonte d'Orgueil et Préjugés sur fond de révolution industrielle et j'ai beaucoup moins accroché, sans doute parce que le personnage principal me gonflait un peu (alors que je suis archi fan d'Elizabeth, la pauvre Margaret n'avait aucune chance). Je pense que j'ai été d'autant plus déçue que j'avais été enchantée au départ.
Et puis la fin... est-ce parce que j'avais loupé un épisode parce que j'avais un peu décroché, mais j'ai trouvé le dénouement (que je ne spoilerai pas) un peu "gros" et facile. Et de me dire que quitte à faire gros et facile, on aurait pu faire ça 100 pages plus tôt !
En bref, un ascenseur émotionnel, mais je pense que le roman vaut quand même vraiment le coup pour sa première partie et son côté social.
En bref, un ascenseur émotionnel, mais je pense que le roman vaut quand même vraiment le coup pour sa première partie et son côté social.
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Février |
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Challenge XIXe : lecture commune |
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Une romance classique |