J'ai profité d'une lecture commune proposée dans le cadre du Mois anglais pour me lancer à la découverte d'Anthony Trollope, car je dois avouer que jusqu'à l'édition Mois anglais de l'an dernier, je n'en avais jamais entendu parler, et que je n'en avais donc jamais lu non plus... Nous fêtons aujourd'hui les 200 ans de sa naissance...
Je ne savais pas trop par où commencer, je dois dire que j'ai choisi celui-ci parce que j'ai réussi à le trouver libre de droit sur ma liseuse...
L'histoire
Isabel est élevée par son oncle, Indefer Jones qui se trouve mal-en-point au début du roman. En bon anglais, il s'inquiète alors de son héritage, et en parfait anglais, il tient à ce que tout se passe dans les formes attendues dans son pays. Il a une tendresse particulière pour la jeune Isabel qu'il a élevée. Aussi, les domestiques et la société environnante pensent naturellement que la belle propriété de Llanfaere reviendra à Isabel. D'ailleurs, Indefer Jones passe son temps à retourner sa veste et a rédiger de nouveaux testaments contradictoires... car c'est à son neveu Henry que son héritage devrait revenir, si l'on suit la bonne forme. Bref, entre deux rédactions, alors qu'Isabel est en visite chez ses parents et que Henry est chez son oncle, l'oncle se meurt... et laisse entendre que la version finale de son testament est en faveur d'Isabel. Le testament (retrouvé) retenu, car plus récent, favorise Henry. Nous passons alors du dilemme du vieux, à celui du jeune qui s'installe dans la maison tout en sachant qu'il va en être désaisi d'un moment à l'autre (il sait où se cache le dernier testament). Isabel, elle, de son côté, hésite à se marier avec son amoureux ? Et si tout cela dépendait de son héritage ? (résumé "piqué" à Cryssilda)
Mon avis
Bilan très mitigé... Ce n'est pas que ce soit mal écrit, car j'ai trouvé le style fluide, ça se lisait bien, c'était agréable à lire... Oui mais voilà, c'était le seul atout de ce livre à mes yeux.
Car je dois bien avouer que je me suis ennuyée, je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire, je n'arrivais pas à "comprendre" ces personnages qui atermoient sur 200 pages avec des pseudos conflits moraux... Je t'aurais vite réglé l'histoire en dix pages, donc je me suis franchement ennuyée. Entre Henri qui est un faible qui ne sait pas ce qu'il veut, Isabel, une sainte nitouche à la fierté mal placée... Trop pour moi ! J'ai poussé quelques soupirs pendant ma lecture, en distribuant des claques mentales. Vraiment dommage.
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Juin |