mardi 12 janvier 2021

Là où chantent les écrevisses - Delia Owens

Parlons aujourd'hui du bouquin que j'ai lu pour le club de lecture de la bibliothèque, repoussé aux calendes grecques à cause du covid. Un bouquin vers lequel je ne serais sans doute jamais allée spontanément, et c'est un véritable coup de cœur ! Comme quoi, les recommandations, ça a du bon.

L'histoire
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Mon avis

Commençons par le commencement. Le titre qui, je l'avoue, ne m'avait pas du tout attirée, fait référence à une expression qui signifie "loin de tout". Ça vous plante le décor.

C'est un livre très émouvant, j'oscillais entre sourire attendri et larmes d'un chapitre à l'autre, quand ce n'était pas les deux en même temps. On s'attache très vite à l'héroïne et l'histoire est très prenante.

L'autrice, biologiste, est très attachée à son personnage à la force très féminine, et aborde donc tous les thèmes qui jalonnent la vie d'une femme (découverte de la féminité, règles, viol...). Moi qui me plains souvent des héros creux et inutiles, j'étais servie ! C'est aussi une ode à la solitude, parfois recherchée, parfois pesante, ce qui plaira aussi aux casaniers introvertis.

Parmi les choses qui m'ont amusée, m'est venue cette remarque : le bouquin parle surtout... de jambon, de fromage, de choses concrètes... (Pardon, mais il parait que les mauvaises blagues, c'est comme l'alcool, faut pas boire ça tout seul !). Ce qui n'a rien d'étonnant pour le récit de survie d'une jeune fille en solitaire, le bouquin parle de bouffe l'air de rien une page sur deux, surtout pendant la première moitié. Ce qui ne fait que nous rendre Kya encore plus sympathique.

Sans trop en dire, j'avoue que la fin m'a laissée un peu perplexe.

Bref, foncez sur ce bouquin, dont on pourrait parler pendant des heures sans lui rendre justice, c'est un petit condensé d'émotions à dévorer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...